Bien-être au travail : un levier de développement et de performances pour votre entreprise

Le bien-être au travail représente une préoccupation croissante chez les salariés aussi bien que leurs employeurs. Il répond à la volonté de donner du sens à sa fonction professionnelle, et d’intégrer les notions de plaisir, de santé et d’épanouissement au sein de l’entreprise. Mieux encore, lutter contre le mal-être et la souffrance au travail offre de nouvelles clés pour assurer l’avenir de votre organisation. Alors, à quoi sert le bien-être professionnel ?

Le bien-être au travail, vaste notion

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Santé, épanouissement, sécurité, confiance : le bien-être au travail, c'est tout cela... et beaucoup plus !

Le bien-être au travail ne se limite pas à une série de paramètres précis. C’est une notion beaucoup plus vaste, et souvent subjective.

L’INRS, organisme de référence en matière de santé et de sécurité au travail, rappelle la définition du bien-être en milieu professionnel. Plus qu’une simple accumulation d’indicateur sociaux et médicaux, le bien-être au travail se veut un « concept englobant, de portée plus large que les notions de santé physique et mentale« .

En effet, cette notion de bien-être sera perçue différemment d’un employé à un autre. Certains sont prêts à tout sacrifier pour la réussite de leur entreprise, quitte à y perdre des plumes. D’autres seront plus sensibles à la question de plaisir au travail, et en feront même un critère important dans leurs choix de carrière. Il s’agit donc d’une idée subjective, aux définitions variables d’un pays à un autre, d’une personne à une autre.

Comment les salariés définissent-ils la qualité de vie au travail ?

Toutefois, certains critères peuvent nous aider à tisser un portrait suffisamment précis du bien-être professionnel. On dégage ainsi 3 domaines principaux :

  • La sphère émotionnelle : elle comprend le plaisir au travail, l’intérêt porté à la mission qui est confiée, ou la confiance en l’avenir de l’entreprise.
  • L’attention portée au collaborateur : l’écoute qui lui est accordée par sa hiérarchie, mais aussi la politique de développement des compétences menée par l’entreprise.
  • Le cadre de travail : il inclut la qualité des outils mis à disposition, et la compréhension des enjeux pour chaque mission confiée au collaborateur. Un juste équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle contribue notablement au bien-être des salariés.

Burnout, bore out, démotivation, perte de sens : ces nouveaux facteurs de mal-être

On évoque souvent les risques liés aux postures physiques contraignantes, entraînant accidents du travail et troubles musculosquelettiques. Cependant, l’évolution des modes de travail a entraîné de nouveaux facteurs de mal-être. Harcèlement moral, stress professionnel, mise au placard, autant de situations pouvant induire les effets les plus néfastes sur la motivation des employés.

En 2024, l’état de détresse psychologique au travail concernait 42% des salariés.

Politique RH de bien-être au travail : quels effets sur vos collaborateurs ?

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Quels sont les effets du bien-être au travail ? Des collaborateurs engagés, impliqués dans la réussite de votre entreprise !

Loin d’encourager la paresse, le bien-être au travail favorise créativité et productivité.

Une stratégie RH en faveur du bien-être au travail se définit par la mise en place d’actions concertées dans différents domaines. Organisation du travail, flexibilité, développement des compétences, amélioration du suivi des employés… des leviers à actionner pour influencer favorablement la motivation et l’efficacité de vos équipes.

Des bénéfices notables pour les salariés…

Le bien-être au travail serait une préoccupation pour 59 % des salariés français, selon une étude menée par Edenred en 2018. Lutter contre le stress et la pénibilité, réduire les risques psychosociaux, favoriser la cohésion d’équipe, s’avèrent quelques-unes des actions concrètes qui améliorent favorablement la relation de l’employé à son environnement professionnel.

56 % des absences sont liées au rapport qu’entretient l’employé avec son travail. On note ainsi une baisse notable de l’absentéisme et du turn over dans les entreprises ayant su prendre le train du changement. Une politique RH orientée vers l’amélioration des conditions de travail limite ainsi le surmenage, la fatigue chronique, la démotivation. Voire, dans certains cas, la dépression.

… Et pour la santé de l’entreprise

Ce que ça rapporte à l’entreprise ? Des équipes plus engagées pour son succès, mais aussi plus autonomes, plus inventives, et donc mieux préparées aux défis professionnels qui les attendent. Nul ne saurait douter aujourd’hui des répercussions positives du bien-être au travail sur les performances de l’entreprise. Quelques chiffres, cependant, pour vous en convaincre :

  • Les entreprises qui prennent mieux en compte les besoins de leurs salariés connaissent 50 % de départs volontaires en moins que leurs concurrentes moins attentives ;
  • Une étude menée par Harvard/MIT démontre même que les salariés heureux présentent 31 % de productivité en plus, et un bonus de 55 % pour la créativité !

N’oublions pas aussi qu’un salarié pleinement heureux peut devenir un ambassadeur des plus efficaces pour la société qui l’emploie. Et permet donc de recruter des profils encore plus intéressants, attirés par cette dynamique vertueuse.

Comment initier un plan de santé et sécurité au travail ?

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A chaque entreprise ses solutions pour favoriser le bien-être au travail

Participer au bien-être de vos collaborateurs, c’est leur assurer une vie longue et enrichissante au sein de votre entreprise !

Analyser l’organisation du travail

  • En 2015, le coût du mal-être au travail s’élevait à 12 600 € par employé, selon l’IBET. La première raison de ce mal-être ? L’organisation du travail.

Une stratégie QVT nécessite bien plus que quelques idées sympa lancées entre la poire et le fromage. C’est tout le fonctionnement de l’entreprise qu’il faut passer en revue :

  • Quels sont les indicateurs à prendre en compte ? Taux d’absentéisme, nombre d’arrêts maladie, turn-over, productivité, taux de conversion, etc.
  • Comment les salariés communiquent-ils entre eux ? Et les services ?
  • De quelle manière les collaborateurs réagissent-ils durant les périodes plus intenses, où les challenges se multiplient ?
  • Comment la société est-elle considérée de l’extérieur ? Le recrutement de nouveaux profils pose-t-il problème ? Où en est la réputation de l’entreprise en termes de ressources humaines ? etc.

Commencez par invoquer des données concrètes avant de vous lancer dans un vaste sondage de vos employés. Comprendre les sources de la souffrance au travail, réussir à les situer dans le temps, vous offre déjà une excellente indication sur la stratégie à mettre en place.

Rester à l’écoute des équipes

Vient ensuite le temps du contact humain. Les enquêtes menées auprès de vos salariés vous permettent d’obtenir un tableau complet de leurs attentes, besoins et manques. Corrélés aux indicateurs concrets dont vous bénéficiez déjà, ces verbatims vous permettent dès à présent d’anticiper les situations à risque.

Certains organismes, tels que Moodwork, vous aident à mettre en place un questionnaire d’auto-évaluation ciblé. Celui-ci pourra viser la lutte contre le burnout, la démotivation, ou les départs anticipés.

Mettre en place des solutions innovantes

Oui, mais lesquelles ? Les meilleures idées sont celles qui prennent appui sur la réalité de la situation de votre entreprise. Inutile de faire construire une salle de sport si le problème principal de vos collaborateurs est le manque de cohésion entre les équipes. Il faut d’ailleurs privilégier les changements en profondeur, plutôt que les projets à visée « cosmétique ». Réorganiser les bureaux, proposer une solution de télétravail, diminuer le nombre de réunions inutiles pour favoriser les échanges improvisés, quand le besoin s’en fait sentir…

Et le jardin d’entreprise, dans tout ça ? 33 % des actifs déclarent qu’une politique de responsabilité environnementale forte contribue à donner du sens à leur travail. Encourager la biodiversité et la permaculture par le biais d’un « corporate garden » participe donc à l’amélioration des relations entre le salarié et son lieu de travail. Sans oublier ses bienfaits sur le travail collectif, le stress, et la santé des collaborateurs en général !